Jamais très loin de la mer
Si on devait faire le résumé le plus joli possible, on pourrait dire que le livre a été écrit pas très loin de la mer. Entendez par là Marseille et ses environs. L’écriture a en fait été commencée en 2005, dans ma région natale, dans l’arrière pays de la cité phocéenne.
Trente pages ont été produites, puis une belle jachère de 12 ans a été entreprise ! Le temps que l’histoire mûrisse – ou plutôt que je mûrisse – et surtout que j’écrive un peu la mienne avant celle d’un monde imaginaire.
Je n’ai repris l’écriture du roman qu’en août 2017, en Bretagne sur l’île de Groix.
(oui, en Bretagne ça peut être comme ça)
Soixante dix pages plus loin, les vacances s’achevaient et je reprenais le travail plus au Sud, là aussi pas très loin de la mer. Je pense donc qu’à plus d’un titre, les rivages me mettent dans une humeur propice à l’écriture.
Voilà, ça c’était pour l’impulsion. Maintenant, si je dois être honnête sur le gros du volume, il n’a pas été écrit dans un paysage paradisiaque. Désolé pour le cliché ! J’ai écrit principalement entre midi et deux, en pause à mon travail, dans un bureau tout ce qu’il y a de plus classique, dans un environnement assez urbain. Il y eu aussi des escales dans les Alpes de Haute Provence, au vert. Mais quel que soit l’environnement, Enclavia avait son propre climat. Une fois l’histoire lancée, j’en étais le premier spectateur attentif, et m’y immergeais en faisant abstraction de la zone du dehors.